Hernig, un homme aussi discret et distingué qu’il est imposant d’apparence, cherche un endroit où couler des jours paisibles.
Zebraël, garçon turbulent et espiègle, raconte ses péripéties imaginaires à qui veut l’entendre, jusqu’au jour où il réalise un véritable exploit.
Quand le village de Bernagore sous la menace d’un loup — et quel loup ! — leur demande de l’aide, les deux personnages s’allient et partent à l’aventure.
Or, lorsqu’ils rencontrent le loup, ils découvrent un animal extraordinaire. Le loup de Bernagore est trois fois plus grand qu’un loup commun, il est doté de parole et il demeure dans la forêt pour expier la faute qu’il a commise à l’encontre d’une fée.
À mesure que Hernig et Zebraël combinent leurs talents pour dénouer l’intrigue, il naît en eux une solide amitié qui sera mise à l’épreuve jusqu’aux derniers instants.
Paru le 3 novembre 2016
aux éditions Les Fourmis Rouges
Un village tombe sous la menace d’un loup fort singulier. Deux héros improvisés, dissemblables et complémentaires, vont allier leurs talents pour dénouer la situation.
13 000 mots — 15 illustrations
À partir de 8 ans — un soin tout particulier a été porté aux adultes susceptibles de lire le conte, à des enfants ou pour leur propre plaisir.
Victor Boissel signe un texte où réalité et mythe se rejoignent dans un monde fantasmagorique regorgeant de trouvailles. La langue est soutenue dans la narration, décontractée dans les dialogues. Elle participe du caractère intemporel du conte.
Béatrix de Gevigney livre ici des illustrations très graphiques, à l’identité aisément reconnaissable. Ses dessins ouvragés sont caractérisés par des formes répétées et une palette de couleurs réduite au service de mises en scène résolument poétiques.
Il s’agit de leur première collaboration, Victor étant notamment auteur de romans et Béatrix graphiste et directrice artistique.
Prologue écrit et dit par Victor Boissel
Vidéo de présentation par Béatrix de Gevigney
Hernig et ZebraeĢl from BEAX on Vimeo.
Hernig et Zebraël dans L’as-tu lu mon p’tit loup sur France Inter
Denis Cheissoux et sa mise en scène du conte
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Interview de Victor Boissel sur Un texte un jour (cliquer pour lire)
Extrait
« Je me demande si je ne passe pas mon temps à n’écrire que des contes, des histoires qui se racontent. Le conte, tel qu’on l’entend couramment, comporte une dimension simple ou infantile dans le regard porté sur l’histoire. Pourtant l’histoire ne l’est pas nécessairement. J’aime la candeur dans le regard. Le héros d’un conte est rarement un baroudeur, un briscard à qui on ne la fait pas. Il est plutôt jeune, candide, innocent et donc quelque part ignorant.
Je crois que je m’identifie à celui qui ignore, parce que c’est souvent celui qui cherche. »