— Tome 1 : L’Innocent
— Tome 2 : La Combattante
— Tome 3 : La Magicienne
Le Prince gouverne les 6 Terres qui constituent son royaume, la 7ème, s’étant soulevée contre lui, a été détruite.
Chacune des régions du royaume présente une particularité : elle ne cultive qu’une seule plante qui est conjointement un nutriment, un combustible, un matériau de construction et la monnaie de l’impôt.
Par ailleurs, quand on combine les plantes provenant de Terres différentes, on peut construire des machines (mécanico-végétales).
Or les Terres sont isolées les unes des autres, ainsi seul le Prince peut-il s’équiper de telles machines, c’est en les utilisant qu’il avait répondu au soulèvement de la 7ème Terre.
Les 6 Terres sont indépendamment dirigées par les 6 généraux du Prince, ses Diadoques, qui garantissent l’isolement des Terres et le paiement de l’impôt.
Tous les 20 ans, le Tournoi des desseins purs est organisé. Il permet au vainqueur de porter un souhait du peuple à l’attention du Prince qui doit s’y soumettre. Le Tournoi repose sur la croyance que la pureté des desseins d’un homme augmentera sa force au combat.
L’histoire du premier tome relate la participation d’un homme à ce Tournoi et les péripéties attendues ou inattendues qui tapisseront sa route jusqu’au Prince.
J’ai écrit ici ce qui à mes yeux aurait pu être un roman d’aventures ou un film d’aventures . Or c’est à la bande dessinée que j’ai immédiatement destiné Héros. Parce que ces péripéties et le monde dans lequel elles se déroulent sont très visuelles, et très graphiques. J’aimerais trouver un dessinateur de talent pour donner forme et couleur à mes personnages et leurs aventures.
Pendant l’écriture, j’avais posé sur ma table de travail une tablette qui passait un diaporama en boucle : 2500 illustrations et planches de Mœbius. Ainsi, si je devais divaguer pendant mon travail, je poursuivais la création, en divaguant dans l’imaginaire.
Pourtant, ce sont plus les histoires du Thorgal de Van Hamme et de La Quête de l’Oiseau du Temps de Loisel et Le Tendre qui m’ont fait — et me font — rêver. Respectivement sublimées par les merveilleux dessins de Rosinski et de Loisel.
Quant à Gimenez, c’est un pur coup de cœur graphique, tout à fait déconnecté du scénario de La Caste des Méta-barons qui, lui, m’a laissé absolument froid. Outre la beauté des productions de Gimenez, je me suis trouvé profondément admiratif de la maîtrise technique de l’artiste, son travail sur les couleurs notamment m’a subjugué.
Un dessinateur passionné et talentueux, de l’école franco-belge a priori.
Un scénario abouti, raffiné, structuré et documenté, avec un soin particulier porté à l’ensemble de ses composants.
Vous êtes dessinat-eur/rice et intrigué(e) ? Vous souhaitez en savoir un peu plus et partager avec moi votre travail ? Je vous en prie, contactez-moi ;p